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Naviguer à l’intersection des technologies de pointe telles que la blockchain et l’intelligence artificielle (IA) avec les normes juridiques établies présente un défi complexe pour les organismes de réglementation. Alors que ces innovations offrent des améliorations substantielles en termes d’efficacité opérationnelle et de mesures de sécurité, elles introduisent simultanément des dilemmes juridiques nouveaux. Cet article vise à explorer la dynamique entre ces avancées technologiques et les cadres législatifs existants, mettant en lumière les adaptations nécessaires pour garantir que les droits de propriété intellectuelle soient adéquatement protégés à l’ère numérique.

La réglementation de l’Intelligence Artificielle : Un Terrain en Evolution

L’environnement réglementaire de l’intelligence artificielle (IA) est en pleine évolution, oscillant entre l’absence d’une législation unifiée et l’apparition de nouvelles directives législatives. La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) a mis en lumière cette transformation dans son avis du 7 avril 2022, portant sur la proposition de Règlement sur l’IA, connu sous le nom d’AI Act. Ce dernier ambitionne de structurer l’usage de l’IA avec une approche basée sur l’évaluation des risques, proposant un cadre potentiel pour une gouvernance internationale de l’IA. Cet effort s’inscrit dans une démarche plus large, à l’image du Règlement Markets in Crypto Assets (MiCA) pour la blockchain, visant à sécuriser l’espace numérique tout en favorisant l’innovation éthique.

Interdictions de Principe dans l’Utilisation de l’Intelligence Artificielle

Les dispositions de l’AI Act concernant les interdictions spécifiques de certaines utilisations de l’IA soulignent l’engagement de l’Union Européenne à protéger les droits fondamentaux de l’homme. En distinguant les différentes applications de l’IA en fonction de leur potentiel de nuisance, l’Acte navigue sur la fine ligne entre encourager l’innovation et assurer la protection des droits. En son article 5, l’AI Act se concentre sur les pratiques considérées comme à haut risque et donc inacceptables, telles que les « dark patterns » c’est-à-dire, les systèmes d’Intelligence artificielle permettant la manipulation subliminale des comportements des personnes ou ceux exploitant les vulnérabilités de groupes spécifiques, mettant en exergue les barrières éthiques établies pour contrecarrer les abus liés à l’Intelligence artificielle.

Exigences accrues pour les fournisseurs et utilisateurs d’Intelligence Artificielle

Cette législation détaille les obligations des fournisseurs et des professionnels qui déploient des systèmes d’IA à haut risque, soulignant l’importance de protocoles stricts en matière de sécurité, de transparence et de gouvernance des données. En particulier, l’article 29 de l’Acte sur l’IA oblige les utilisateurs professionnels, ou les déployeurs, à vérifier que les fournisseurs respectent les normes réglementaires requises. Il est impératif pour toutes les parties prenantes impliquées avec l’IA à haut risque d’adopter des mesures de protection techniques et organisationnelles appropriées pour se conformer aux attentes réglementaires. Cela implique une approche méticuleuse dans le choix et l’application des technologies d’IA, ainsi que le développement d’une relation collaborative avec les fournisseurs pour assurer la conformité aux normes en vigueur.

Alors que nous concluons notre exploration des subtilités et des réponses réglementaires à l’intelligence artificielle, englobant à la fois la promesse et les défis des technologies IA, nous pivotons vers un autre domaine transformateur. Cette transition nous guide du domaine de l’IA, où les considérations éthiques et les droits de l’homme sont primordiaux, vers le paysage innovant de la technologie blockchain. Ici, nous nous penchons sur la manière dont l’intégration de la blockchain dans le cadre juridique représente un parcours parallèle d’adaptation et de réglementation, faisant écho aux complexités et au potentiel que nous avons observés avec l’IA.

Compréhension de la Blockchain et de son Cadre Juridique

L’intégration de la technologie blockchain dans le paysage juridique français a progressé de manière constante, soulignée par l’adoption du décret n° 2018-1226 en décembre 2018. Cette législation met en avant la capacité de la technologie à créer un registre sécurisé et immuable, essentiel pour l’intégrité des données et la traçabilité des transactions financières. D’autres développements législatifs, notamment la loi PACTE de 2019, ont établi un cadre juridique pour les prestataires de services d’actifs numériques (PSAN), reconnaissant ainsi l’importance des crypto-actifs au sein de l’économie numérique. Cette reconnaissance souligne non seulement la pertinence de la blockchain dans les contextes réglementaires modernes, mais améliore également la visibilité de termes tels que « cadre juridique de la blockchain », « intégration de la blockchain en France » et « réglementation des actifs numériques » dans les stratégies d’optimisation pour les moteurs de recherche.

Vers une harmonisation Européenne avec le Règlement Markets in Crypto Assets

Dans le but de créer un cadre réglementaire cohérent à travers l’Europe, le Conseil Européen a ratifié le Règlement MiCA (Marchés des Actifs Crypto) en avril 2023, ciblant l’établissement de normes uniformes pour l’émission d’actifs crypto et l’opération des prestataires de services d’actifs numériques (PSAN). Ce règlement énonce clairement les responsabilités des entités sur le marché crypto, y compris une disposition selon laquelle certains prestataires de services, tels que ceux offrant la gestion de portefeuille d’actifs crypto et les services de conseil en investissement, doivent obtenir une approbation formelle. Ces exigences sont spécifiées dans la 5e section de l’Article L.54-10-2 du Code Monétaire et Financier.

Bien que MiCA fournisse une supervision réglementaire étendue, il ne s’applique pas notablement aux tokens non fongibles (NFTs) et à certains services crypto décentralisés, comme les tokens utilitaires incluant Ether (ETH) et Binance Coin (BNB), ce qui a suscité des débats. De plus, MiCA donne la priorité à la sécurité des consommateurs, introduisant des mesures contre le blanchiment d’argent et exigeant que les prestataires fournissent des informations claires et précises sur leurs produits et services. Avec une mise en application prévue pour la fin de 2024, MiCA vise à sécuriser et rationaliser les activités financières numériques, facilitant l’adoption de technologies innovantes et l’alignement des normes de protection des consommateurs à travers l’Union Européenne.

Naviguer avec succès dans le paysage numérique

La convergence de la technologie blockchain et de l’intelligence artificielle (IA) représente un domaine en rapide évolution, débordant de potentiel mais également plein de complexités. Les récents changements législatifs et réglementaires visent à établir un environnement propice à l’implémentation responsable de ces technologies avancées, en assurant la protection des libertés essentielles et des titulaires de droits de propriété intellectuelle. Dans ce terrain dynamique et en mutation, les entreprises doivent privilégier une vision stratégique et une flexibilité continue. La consultation avec un partenaire éclairé tel que Dreyfus.io devient essentielle pour la protection et l’augmentation de la valeur des actifs intangibles, fournissant des conseils experts et une défense de la marque à travers diverses industries.

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